Avatar est un des premiers animes que j'ai regardé quand j'ai commencé à binge watcher des séries. Je ne sais plus pour quelles raisons. Mais le résumé est un bon argument à mon avis.

Je l'ai découverte alors que sa petite sœur, Avatar : La légende de Korra était sur le point de sortir. Je l'ai adoré et me suis toujours dit que je la reregarderais dès que possible. Netflix a réalisé ce souhait en la mettant à disposition. Ils vont même en produire un live action.

Au commencement, nous suivons trois personnages. Katara et Sokka qui sont frère et sœur, membres de la tribu de l'Eau du Pôle Sud. Par un jour de pêche, ils retrouvent l'Avatar, qui avait disparu cent ans plus tôt lors d'un moment critique pour leur monde.

En plus de ses trois personnages (Katara, Sokka et l'Avatar nommé Aang), nous rencontrons Zuko, prince de la nation du Feu qui est à la recherche de l'Avatar avec son oncle pour son père. Nous comprenons rapidement que la mission de Aang, est de stopper la guerre que mène l'empire du feu contre les autres nations, dédiées aux trois autres éléments (eau, terre, air).

Pour stopper cette guerre, Aang doit faire l'apprentissage de la maîtrise de tous les éléments car ce n'est que comme ça qu'il pourra stopper le père de Zuko.

Pour cela, la série se compose de trois saisons et soixante-et-un épisodes. La narration se déroule rapidement car elle est pour les enfants. Le rythme des épisodes est donc rapide aussi. Mais tout est compréhensible.

Les dessins, pour la période, pour la télévision américaine, sont d'une beauté et d'une qualité au-dessus de ce que l'on pouvait voir à l'époque. Nous avons aussi des thèmes très forts qui vont au visionnage des enfants mais aussi et surtout, au regard de certains animes.

Le traitement de ses thèmes est très bien fait. Il y en a de très nombreux, ils ne tombent pas comme un cheveu sur la suite et ils servent à l'intrigue.

Parlons de la famille. Nous avons diverses portraits familiaux. Malheureusement, nous n'avons pas de parents homosexuels. Par contre, nous avons des enfants élevés par la grand-mère car le père est parti à la guerre (Katara & Sokka). Nous avons un oncle qui veut aider son neveu (Iroh avec Zuko), des parents protecteurs étouffants qui ne voient pas leur fille telle qu'elle est (Toph). Nous voyons la grande définition de la famille aussi. La famille n'est pas seulement composée de personnes faisant figure de parents. La famille est composée de personnes qui prennent soin de nous et donc la réciproque est vraie.

Un autre thème est l'apprentissage. Aang maîtrise l'air mais il doit aussi apprendre à gérer l'eau, le feu et la terre. Heureusement, il trouve facilement en Katara, un enseignement par rapport à l'eau. Il va partir à la recherche de ses deux autres maîtres. Tous les personnages apprennent la maîtrise d'un art. Mais il y a aussi l'apprentissage des valeurs de la vie, des valeurs de la démocratie. Nous voyons aussi la difficulté qu'est l'apprentissage. On peut avoir des facilités mais on doit s'efforcer à apprendre pour grandir, de manière générale.

Un point fort de cette série, c'est le handicap. Nous avons un personnage qui est aveugle. Pour être franche, j'en vois très peu. Et savoir qu'il y a de la représentation, c'est un grand oui. Je pense que c'est bien fait, il faudrait demander à des aveugles ou à leurs proches.

Il y a bien entendu d'autres thèmes mais je vous ai donné ce que j'aimerai que mon neveu et ma nièce retiennent quand ils seront en âge de le regarder.

Oui quand même. Ça reste un anime pour les enfants donc le déroulement des événements est rapide. Par exemple, la maîtrise du feu est très rapide, dans les derniers épisodes.

Les leçons ne sont pas visibles au premier visionnage. Ce qui donne l'occasion de refaire un visionnage ou de se faire offrir les DVD (je dis ça, je dis rien).

Avatar le dernier maître de l'air est parfaite. Elle a un début et une fin claire. Les spectateurs savent si Aang a réussi ou pas sa mission. Je suis dans la team qui n'a pas aimé le film car il manque trop de détails importants mais il se regarde bien, si on ne prend pas en compte la série. J'attends de voir ce que Netflix va faire de son projet. Je ne l'attends pas avec impatience de peur d'être déçue.

J'espère que je vous ai donné envie, au moins, de donner une chance à la série. Si vous lancez au moins un épisode, je me trouverai déjà gagnante.