Noël romantique

By Les passions de Meline - décembre 08, 2022

Bonjour !

Au chalet tout se passe bien. Le temps est parfois capricieux mais les moments passé au coin du feu sont mes préférés. Aujourd'hui, je me réinstalle sur la banquette près de la fenêtre tout en regardant l'extérieur où les flocons de neige de cessent de tomber depuis ce matin et me rappelle de la suite de l'histoire :


****

Le soleil est déjà bien haut dans le ciel quand je regarde par la fenêtre qui me regarder dormir profondément. Je crois que je manquais encore un peu de sommeil après mon petit-déjeuner copieux. Alors que le bruit du moteur se rapproche du chalet, je me lève pour rallumer un peu les braises qui se sont tari dans la cheminée. Puis, je me rends dans la cuisine pour tester l'eau chaude et voir si le chauffe-eau refonctionne avant d'aller voir celui-ci est de voir ce que peut être son problème. J'ai de la chance car l'eau commence à devenir chaude. Ce qui veut dire que je peux me prévoir un bon bain moussant après le nettoyage des autres pièces du chalet.

Je retourne dans le salon mais des coups frappés à la porte me font sursauter. Je regarde par la fenêtre pour voir si je peux voir qui ça peut être. Bien entendu, je ne vois rien du tout. Je me dirige alors vers la porte d'entrée quand de nouveaux coups se font entendre. Tout en soufflant, je déverrouille la porte et me retrouve nez à nez avec Quentin. Je crois bien qu'il est venu vérifier que je n'étais pas morte de froid ou pire que ma voiture n'est pas fini dans les bois.

Il me regarde de la tête au pied comme si je venais d'une autre planète que lui.
- Bonjour ! Que me vaut cette visite aussitôt dans la journée ? m'annonçai-je sans faire de vague mais suspicieuse de le voir au pas de ma porte.
- Salut ! Tu ne me fais pas entrer ? Il fait très froid dehors et la chaleur du chalet risque de partir avec la porte ouverte, me dit Quentin en me faisant face avec son air espiègle au visage.
Je vous mentirai si je vous avouai que je n'ai pas pensé à notre rencontre la veille et que son visage ne m'est pas revenu en tête plusieurs fois. Je me reprends face à son regard.
- Bien sûr, tu peux entrer pour "seulement garder le chaud à l'intérieur", lui répondis-je sur un ton tout mielleux.
Il ne se fait pas prier et entre pour s'installer dans le salon non sans avoir enlever parka, chaussures, pour se mettre à l'aise. Une fois que j'ai refermé la porte. Il me regarde comme si je lui disais vraiment quelque chose. Je me sens mal à l'aise face à son regard insistant et ses beaux yeux bleus qui me sondent tout en regardant l'intérieur du chalet.
- Veux-tu quelque chose à boire ou à manger, quand je remarque qu'il est midi bien entamé. 
Il me regarde toujours comme-ci j'étais une apparition ou bien une fée qui vient de l'éblouir. Il commence à se reprendre.
- Je vois que tu as bien avancé dans ton nettoyage. J'ai toujours aimé venir ici quand tes grands-parents étaient encore en vie tout comme avec ton frère. Il me semble que ça fait un bout de temps que toi aussi tu n'étais pas venu dans ce chalet que tu adorais tant enfant.
Je le regarde perplexe de voir qu'il a bonne mémoire. Est-ce que j'ai raté un chapitre sur son passé à lui et c'est peut-être cette raison que mon frère ne voulait plus venir au chalet après un été durant notre adolescence. Je sais que j'ai arrêté de venir mais pour d'autres raisons que ceux de mon frère. On va dire que mes études ont pris un peu plus de hauteur au vu de ce que je voulais faire.
- Hmm, oui effectivement, mais je n'ai fait que le principal pour le moment. Je me suis accordé un peu de repos ce matin mais je me suis assoupi. C'est en entendant le moteur d'un engin que je me suis réveillé. J'imagine que c'était toi qui venait voir si je ne m'étais pas perdu ou pire encore ...
- Effectivement, j'ai été missionné par ma grand-mère pour voir si tout aller bien pour toi et si tu n'avais pas besoin de quelque chose, tout en me souriant avec son air espiègle.
- Non, je n'ai besoin de rien pour l'instant. J'ai pris des provisions au cas où mais j'avoue que j'ai eu un petit soucis avec le chauffe-eau ce matin mais tout est revenu à la normale tout à l'heure. J'espère juste que c'était juste un petit couac du au temps où le chalet n'a eu personne.
- Tu veux que je regardes ce qui aurait pu poser un problème ?, me demande-t-il tout a coup inquiet qu'il m'arrive quelque chose durant mon séjour.
- Euh, non. Si ça ne te dérange pas trop. J'aimerai bien déjeuner et terminer de nettoyer tout le chalet, dis-je d'un ton un peu sec.
Il continue de me regarder mais il a perdu son sourire tant il vit que ça m'importune qu'on me dérange un peu trop. Il regarde la porte d'entrée puis moi et une nouvelle fois la porte d'entrée. Je pense qu'il a compris que je l'avais mis à la porte à cause de son intrusion un peu trop chevaleresque.
- Je vois, je ne vais donc pas m'éterniser.
Il me regarde tout en contournant le canapé du salon et se dirige droit vers moi, m'enlace dans ses bras et m'embrasse légèrement. Il se recule d'un pas et se relance vers moi sans se faire prier en croyant qu'il peut recommencer mais je m'écarte à la dernière seconde. Surprise par cet élan mais ne sachant pas ce qu'il est devenu depuis mon adolescence, je ne préfère pas qu'il m'approche. Je le regarde bien en face et le gifle par principe. Il se dirige vers moi à nouveau et me prend dans ses bras.
- Je suis désolé ! Je n'aurai pas du et surtout ne pas recommencer. Depuis que je t'ai revu hier, j'ai l'impression d'être remonté dans le temps et ...
Je m'extirpe de ces bras en le regardant mais en ne comprenant pas. On ne s'est jamais vraiment parler. Il jouait principalement avec mon frère avant ce fameux été où quelque chose c'est cassé dans leur relation. Benoit n'a jamais voulu me le dire mais je sais que c'était important. Je ne m'en suis pas mêlé car ces deux garnements ont toujours été de très bon amis pendant nos vacances.
- J'accepte tes excuses même si je ne comprends rien du tout à ton élan. J'ai toujours cru que tu me détestais. Puis, depuis que Benoit ne vient plus au chalet, tu n'es plus jamais venu alors que j'avais continué à venir.
- Je sais que tu venais mais j'avais fait une promesse à Benoit il y a très longtemps mais je crois que je ne pourrais pas la tenir. C'est devenu trop difficile quand on était adolescent mais maintenant adulte, je crois que maintenant, il ne m'en voudrai pas.
Je secoue la tête en ne comprenant pas un traître mot de ce qu'il me raconte. Je me dirige vers la porte car je n'arrive pas à oublier ses lèvres pressées sur les miennes. Puis sa chaleur corporelle me donne envie de me blottir tout contre lui. Je me résonne avant de faire une grosse bêtise surtout qu'on sait tous les deux que nous sommes attiré comme des aimants et ceux depuis notre adolescence. Ce revirement me fait plus de mal que de bien.
Comprenant que je le mets à la porte, Quentin remet son manteau ainsi que ses bottes. On se fait à nouveau face. Il me prend le visage entre ses mains, me regarde intensément et m'annonce :
- Ce soir, je passe voir si ton problème avec ton chauffe-eau n'a pas de problème. Je ne veux pas m'inquiété en sachant que tu es seule ici.
- Je suis une grande fille. Tu sais, je sais bricoler donc arrête de me materner.
Je ne peux pas m'empêcher d'être sur la défensive et surtout devoir sur une quelconque personnes pour vivre ma vie. J'ai appris il y a longtemps qu'on était mieux servi que par soi-même. J'ai le rejet rude et je sais d'après son regard qu'il n'apprécie pas mon rejet. Mais, malheureusement, je n'arrive pas à faire confiance à mes proches qui m'ont tous tourné le dos le jours où j'avais besoin d'eux.
- Je me doute que tu sois une grande fille mais je passerai quand même ce soir pour voir si ça ne recommence pas. Je veux juste m'assurer que tout va bien avant que la tempête qu'ils annoncent fasse plus de dégâts.
Quentin ouvre la porte et part sans demander son reste.

Je me retrouve seule face à une porte close. Je vais donc commencer par manger puis après, comme je l'ai annoncé à Quentin, finir de nettoyer le chalet. Si il dit vrai sur ta tempête, je vais devoir rentrer un peu plus de bois car je ne sais pas combien de temps ça va durer.

Je me pose enfin dans le canapé. J'ai fait tout ce que j'avais à faire. Je suis même contente car vu l'heure et le vent qui souffle dehors, je sais que Quentin ne pourra pas venir surtout si il doit laisser sa grand-mère toute seule en pleine tempête. J'allume pour la première fois la télé tout comme ma tablette. Je zappe jusqu'à trouver une chaîne où il y a un téléfilm de Noël pour avoir un son en arrière plan. Je regarde mes mails et tombe sur le fameux mail que je dois ouvrir qui va donner la suite à mon projet professionnel. Je ne suis pas prête à voir ce que me réserve mon avenir. Je ferme donc ma boîte mail et cherche une recette de biscuits pour Noël. Cela fait longtemps que je n'en ai pas fait et j'ai envie d'embaumer le chalet de cette divine odeur. Je me dirige donc dans la cuisine pour commencer à préparer les ingrédients. Un bruit sourd à la porte me fait sursauter. Je sais que des animaux peuvent parfois roder donc je ne vais pas voir et reprend mes préparations des biscuits. Un second bruit plus lourd s'abat sur la porte. Décider à faire fuir l'animal, je m'équipe du balai et ouvre la porte mais tombe nez à nez avec une personne recouverte de neige. Il s'avance vers moi mais je lui bloque le passage avec le balai et mon petit corps qui commence à avoir froid. L'homme continue à avancer en rigolant fort par mon audace à le faire fuir. Je l'entends dire :
- Non mais Colleen, sérieux, un balai et toi contre ligne de défense !
Je souris malgré moi car malgré son écharpe, je comprends que c'est Quentin. Je le fais entrer et ferme rapidement la porte. Je me dirige tout droit vers la cheminée que je remue un peu et surtout pour me réchauffer. J'entends Quentin se dévêtir et s'avancer dans le salon pour ce mettre tout près de moi. Je suis intimider car j'ai tenter toute l'après-midi d'oublier son baiser, en vain. Notre proximité révèle l'électricité qui nous entoure et ce depuis notre adolescence. Je m'éloigne avant de faire une bêtise plus grosse que ce midi.
- Alors, tu es venu malgré tout !
- Il faut croire que j'aime vivre dans le danger.
Je me tourner vers lui.
- Tu n'aurais pas du. Ta grand-mère va être morte d'inquiétude de te savoir dans une tempête pareille.
- Ma grand-mère ne vit plus dans son chalet depuis un moment déjà. J'ai du prendre la décision de la mettre dans un EHPAD, m'avoue-t-il sur un gêné.
- Je suis désolé. Je sais que ça doit être dure pour toi. Du coup, tu vis toujours dans le coin ?
- Oui, j'ai racheté le chalet de ma grand-mère pour lui permettre de pouvoir payer l'EHPAD même si je lui ai proposé de payer pour elle.
- C'est très généreux de ta part mais la connaissant, je comprends qu'elle veuille se débrouiller seule. Elle l'a toujours fait.
Je m'assoie dans le canapé et il fait de même et sourit quand il voit ce qu'il y a à la télévision. On reste silencieux un moment puis il me demande :
- Alors, tu faisais quoi de si important pour ne pas m'ouvrir la porte aussi vite ?
- J'ai été en train de pâtisser des biscuits.
- Ouah, c'est une grande première pour moi. Je ne savais pas que tu savais faire de la cuisine.
Je lui lance le coussin qui est juste derrière moi mais il le récupère juste avant de le recevoir.
Ne pouvant plus être à ses côtés, je me lève et me dirige dans la cuisine pour continuer ma recette de biscuits.

Alors que je commence à prélever mes biscuits pour les mettre sur la plaque allant au four, Quentin vient me tenir compagnie.
- Tu veux quelque à boire ?
- Si ça ne te dérange pas, je veux bien.
Je me dirige vers le frigo et sort deux bières. Quentin les ouvre tout en observant mes gestes. Il semble être dans un souvenir. Je le laisse dans son monde et je continue mes découpes de biscuits. J'ai déjà enfourné ma première plaque qu'il reprend :
- Parfois, ça me manque de ne plus voir granny faire de la cuisine. Elle adore ça et depuis qu'elle est là-bas, elle ne fait quasiment plus rien. Je suis en train de la perdre à vu d'oeil mais je ne peux rien faire. Parfois, j'aimerai que ce soit moi qui soit à sa place. Elle me manque.
Je m'avance vers lui et lui prend la main que je viens d'essuyer. Je sais que ce n'est pas facile. J'ai perdu mes grand-parents avant qu'ils finissent dans ce genre d'établissement car je sais comment ça tourne. Je retourne vers le four pour sortir les biscuits qui sont déjà prêt. Quentin me regarde faire et s'avance vers moi alors que je retire les biscuits de la plaque pour arrêter la cuisson. Je me retourne vers lui et le regarde droit dans les yeux. Je sais ce qu'il veut mais je ne sais pas si je suis prête pour ça ... J'ai peur de me brûler les ailes à son contact.

Je m'éloigne de lui une nouvelle fois. Je l'entends soufflé derrière moi. Il sait qu'il y a un problème mais il ne semble pas comprendre que tout vient de moi et de ce qu'il s'est passer lors de notre dernière rencontre pendant mes dernières vacances dans ce chalet. Je l'arrête avant qu'il ne commence quelque chose qu'il ne pourra pas terminé ou pire qu'il commence et qu'il reste.
- Je ne veux pas souffrir !
Il me regarde comme si j'avais une deuxième tête. Il secoue la tête et s'avance toujours vers moi. Je plaque ma main contre son torse et le regarde avec peur. Je vois dans ses yeux son envie mais aussi le risque qu'il prend lui même. Je n'ai pas envie de le perdre une fois que tout ça commencera. Il réduit la distance et si dirige vers mon oreille.
- Je ne suis plus le même qu'adolescent. J'ai fait une énorme bêtise mais cette fois-ci, je ne veux plus te voir t'échapper.
Il m'enlace de ses bras. Je me laisse aller contre son torse musclé. Il me vainc en me disant ces mots que j'ai tant attendu la dernière fois qu'on s'est vu.
- Je t'aime. Je t'ai toujours aimé.

Je fonds comme neige au soleil et je l'embrasse. C'est plus fort que moi, on s'attend depuis tellement de temps que je n'ai pas la force de le tenir loin de moi. Je sais que je suis folle mais en réalité tout est toujours plus fort avec lui. Quand mon frère n'est plus venu, il venait me voir. On parlait de tout et de rien. On s'approchait inexorablement l'un de l'autre comme des aimants. Ma fuite l'a contraint à se tenir loin de moi sans savoir ce qu'il se passait réellement dans ma tête. Jusqu'à mon retour hier où on s'est retrouvé comme si on ne s'était jamais quitté.

On a fini la nuit ensemble dans les bras l'un de l'autre. Nous avons beaucoup parler de notre passé où on s'est perdu de vu. Je n'ai jamais été aussi bien que dans ses bras à l'abri de tout.

Alors que la tempête faisait rage, Quentin est resté auprès de moi durant ces quelques jours sans qu’on s’en formalise. Un beau matin, je me réveille en sursaut dans le canapé où Quentin et moi avons fini la nuit en entendant des bruits de pas sur le perron. Quentin est également réveillé. Je me lève et me dirige vers la fenêtre où je vois à l'extérieur une voiture noir garé non loin du moto neige de Quentin.

Des coups frappés à la porte me fait me retourner vers Quentin qui hausse les épaules. Il ne me sera d'aucune aide à ce que je vois. Je vais pour ouvrir mais Quentin m'interrompts en m'embrassant avant d'ouvrir et de trouver ...

Si vous êtes arrivé jusqu'ici, la suite de mon histoire arrivera la semaine prochaine !

____Et vous, quel est votre Noël romantique ?

Bonne journée !
Meline

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4 commentaires

  1. Réponses
    1. J'espère que la suite vous plaira même si elle n'a pas encore été écrite !

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  2. Aille... c'est la fiancée qui frappe à la porte ?
    Nooon, pas la grand-mère quand même !
    Syl.

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    1. Ah, mystère ! Tu vas chercher loin même si c'est une bonne idée pour la grand-mère !

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Merci de m'avoir laisser une petite trace de votre passage !